The Prague Post - Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique

EUR -
AED 4.156558
AFN 80.913812
ALL 97.778875
AMD 440.735175
ANG 2.039573
AOA 1035.465816
ARS 1360.257311
AUD 1.754493
AWG 2.039811
AZN 1.924429
BAM 1.949094
BBD 2.282746
BDT 137.367392
BGN 1.955808
BHD 0.426557
BIF 3315.753754
BMD 1.131657
BND 1.457187
BOB 7.829064
BRL 6.438914
BSD 1.13061
BTN 95.370879
BWP 15.351185
BYN 3.69997
BYR 22180.468796
BZD 2.270987
CAD 1.5646
CDF 3251.249056
CHF 0.931393
CLF 0.027715
CLP 1063.528181
CNY 8.228558
CNH 8.168614
COP 4862.445372
CRC 571.832628
CUC 1.131657
CUP 29.988899
CVE 110.845943
CZK 24.925875
DJF 201.118099
DKK 7.461657
DOP 66.48487
DZD 149.879599
EGP 57.341945
ERN 16.974849
ETB 148.281979
FJD 2.556355
FKP 0.852473
GBP 0.851702
GEL 3.100658
GGP 0.852473
GHS 15.559931
GIP 0.852473
GMD 80.90732
GNF 9795.048603
GTQ 8.707044
GYD 236.536205
HKD 8.7707
HNL 29.253788
HRK 7.534233
HTG 147.711802
HUF 403.540245
IDR 18628.198819
ILS 4.093332
IMP 0.852473
INR 95.682705
IQD 1482.470108
IRR 47656.886759
ISK 146.821422
JEP 0.852473
JMD 179.323045
JOD 0.802687
JPY 162.823313
KES 146.130389
KGS 98.963569
KHR 4533.40297
KMF 491.72137
KPW 1018.490914
KRW 1566.246456
KWD 0.347102
KYD 0.942159
KZT 584.798021
LAK 24454.863811
LBP 101301.575121
LKR 338.6748
LRD 226.122034
LSL 20.862128
LTL 3.341488
LVL 0.684528
LYD 6.172763
MAD 10.430414
MDL 19.469017
MGA 5041.530187
MKD 61.522095
MMK 2375.98608
MNT 4043.39787
MOP 9.025448
MRU 44.875829
MUR 51.478758
MVR 17.424031
MWK 1965.687693
MXN 22.308121
MYR 4.789194
MZN 72.369166
NAD 20.862073
NGN 1816.964407
NIO 41.599404
NOK 11.76228
NPR 152.593009
NZD 1.895717
OMR 0.435689
PAB 1.13061
PEN 4.144694
PGK 4.596838
PHP 62.956386
PKR 318.164973
PLN 4.267331
PYG 9036.9088
QAR 4.120314
RON 4.978162
RSD 117.355828
RUB 91.095604
RWF 1605.820675
SAR 4.244512
SBD 9.470095
SCR 16.582217
SDG 679.54969
SEK 10.939232
SGD 1.465145
SHP 0.889304
SLE 25.745147
SLL 23730.254094
SOS 646.74483
SRD 41.701235
STD 23423.006218
SVC 9.892964
SYP 14713.647864
SZL 20.862083
THB 37.140887
TJS 11.758246
TMT 3.960798
TND 3.392724
TOP 2.650454
TRY 43.687945
TTD 7.679579
TWD 34.237162
TZS 3052.641721
UAH 47.01096
UGX 4134.774439
USD 1.131657
UYU 47.446761
UZS 14643.636255
VES 100.27782
VND 29394.779437
VUV 137.035041
WST 3.144335
XAF 653.707938
XAG 0.034264
XAU 0.000337
XCD 3.058358
XDR 0.816671
XOF 651.834397
XPF 119.331742
YER 276.746662
ZAR 20.687644
ZMK 10186.267566
ZMW 31.175741
ZWL 364.392954
  • AEX

    -1.1700

    896.44

    -0.13%

  • BEL20

    23.8100

    4517.2

    +0.53%

  • PX1

    -42.7400

    7727.93

    -0.55%

  • ISEQ

    304.9700

    10678.12

    +2.94%

  • OSEBX

    4.6800

    1514.89

    +0.31%

  • PSI20

    34.1300

    6999.68

    +0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1100

    2927.29

    +0.45%

  • N150

    10.7300

    3470.95

    +0.31%

Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique
Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique / Photo: CLEMENT MAHOUDEAU - AFP/Archives

Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique

Après plusieurs reports, l'Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l'énergie russe, un défi redoutablement difficile tant l'Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement.

Taille du texte:

En marge d'une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.

Depuis l'invasion russe en Ukraine, l'Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe fin 2022 puis s'est efforcée de tarir ses approvisionnements de gaz par gazoducs.

Mais l'UE s'est en partie tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.

Et derrière les Etats-Unis (45,3%), la Russie occupe une grande place avec près de 20% des importations de GNL de l'UE en 2024 (17,5% d'après Eurostat et 19% d'après l'IEEFA, un centre de réflexion spécialisé).

Pour tenter de se passer de l'énergie russe, "le principe directeur est la diversification des approvisionnements", a indiqué une porte-parole de la Commission, Paula Pinho, il y a quelques jours.

L'UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d'augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.

"Nous sommes tous d'accord pour dire que nous devons nous débarrasser du gaz de Poutine", mais le plan européen pour se passer de l'énergie russe "a été retardé en raison de la situation géopolitique", avait déploré l'eurodéputée centriste danoise Sigrid Friis (Renew).

Et il a fallu attendre le 1er mai pour que le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au Financial Times de "résoudre très rapidement" le différend avec l'administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja.

- La France, porte d'entrée -

Dans les couloirs de la Commission, on reconnaît que les discussions ont été particulièrement sensibles sur le sujet. Car quelques Etats membres comme la Hongrie ne cachent pas leur proximité avec la Russie.

Et certains pays sont plus dépendants que d'autres au GNL de Moscou.

La France est par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification dont celui de Dunkerque. Selon l'IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie.

Rien n'a filtré jusqu'ici du plan qui doit être présenté mardi. Y aura-t-il une proposition d'embargo contre le gaz liquéfié russe à plus ou moins long terme ?

"Cette option pourrait être très difficile à mettre en œuvre", car elle nécessite l'unanimité des 27, expose Simone Tagliapietra, spécialiste des questions européennes au centre de réflexion Bruegel.

Compte tenu de cette contrainte, une importante hausse des droits de douane sur toutes les importations de gaz russe (gazoducs et GNL) "pourrait être l'option la plus viable pour l'UE", estime-t-il.

Au-delà de ce sujet sensible du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts qui ont été faits pour réduire la dépendance aux énergies fossiles russes depuis l'invasion de l'Ukraine.

En quelques années, "nous sommes passés de 45% d'importations de gaz (gazoducs et GNL) en provenance de Russie à 18 %. Nous sommes passés d'un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante", a insisté Ursula von der Leyen, fin avril à Londres.

Mais "nous nous savons tous qu'il reste encore beaucoup à faire", a ajouté la présidente de la Commission, qui ne veut plus "dépendre d'une puissance hostile pour notre approvisionnement en énergie".

L.Bartos--TPP