The Prague Post - BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française

EUR -
AED 4.293366
AFN 79.851027
ALL 97.17691
AMD 446.80148
ANG 2.092359
AOA 1072.025676
ARS 1664.731653
AUD 1.769757
AWG 2.104303
AZN 1.9852
BAM 1.95536
BBD 2.35594
BDT 142.387994
BGN 1.955952
BHD 0.440716
BIF 3490.570608
BMD 1.169057
BND 1.501443
BOB 8.083183
BRL 6.318517
BSD 1.169722
BTN 103.086269
BWP 15.675275
BYN 3.959776
BYR 22913.521533
BZD 2.352651
CAD 1.622312
CDF 3362.208263
CHF 0.934673
CLF 0.028665
CLP 1124.504616
CNY 8.325149
CNH 8.323483
COP 4587.532513
CRC 589.95982
CUC 1.169057
CUP 30.980016
CVE 110.241163
CZK 24.403604
DJF 208.300506
DKK 7.46513
DOP 74.412319
DZD 151.862485
EGP 56.309858
ERN 17.535858
ETB 168.30041
FJD 2.62541
FKP 0.863
GBP 0.864734
GEL 3.144834
GGP 0.863
GHS 14.270914
GIP 0.863
GMD 84.171849
GNF 10142.590026
GTQ 8.966023
GYD 244.737082
HKD 9.104571
HNL 30.650717
HRK 7.533167
HTG 153.003645
HUF 393.374313
IDR 19263.841794
ILS 3.892055
IMP 0.863
INR 103.177463
IQD 1532.455537
IRR 49205.61879
ISK 143.198193
JEP 0.863
JMD 187.285499
JOD 0.828859
JPY 172.563949
KES 150.984169
KGS 102.233698
KHR 4687.886114
KMF 491.581091
KPW 1052.140342
KRW 1627.17546
KWD 0.357182
KYD 0.974781
KZT 630.068374
LAK 25358.299999
LBP 104752.153968
LKR 353.260595
LRD 222.250993
LSL 20.558979
LTL 3.451922
LVL 0.707151
LYD 6.324497
MAD 10.558927
MDL 19.476622
MGA 5198.764725
MKD 61.521171
MMK 2454.53542
MNT 4204.688731
MOP 9.38539
MRU 46.777885
MUR 53.262084
MVR 18.014703
MWK 2028.318053
MXN 21.755676
MYR 4.934007
MZN 74.714257
NAD 20.558979
NGN 1763.651561
NIO 43.049771
NOK 11.629078
NPR 164.93481
NZD 1.970481
OMR 0.449486
PAB 1.169737
PEN 4.085682
PGK 4.960821
PHP 66.937897
PKR 332.040024
PLN 4.266334
PYG 8379.009069
QAR 4.264678
RON 5.076514
RSD 117.148719
RUB 98.776104
RWF 1694.997253
SAR 4.38561
SBD 9.61412
SCR 17.560634
SDG 702.018033
SEK 10.949542
SGD 1.501034
SHP 0.918695
SLE 27.326699
SLL 24514.543024
SOS 668.541148
SRD 46.030468
STD 24197.124159
STN 24.49418
SVC 10.235699
SYP 15199.910855
SZL 20.53812
THB 37.189466
TJS 11.101052
TMT 4.103391
TND 3.411662
TOP 2.738044
TRY 48.268917
TTD 7.939215
TWD 35.486503
TZS 2896.340521
UAH 48.261133
UGX 4106.112158
USD 1.169057
UYU 46.719698
UZS 14452.751332
VES 182.581375
VND 30861.35705
VUV 139.226945
WST 3.17505
XAF 655.801176
XAG 0.028483
XAU 0.000322
XCD 3.159435
XCG 2.108226
XDR 0.815606
XOF 655.801176
XPF 119.331742
YER 280.105636
ZAR 20.461166
ZMK 10522.920796
ZMW 28.278402
ZWL 376.435948
  • AEX

    -6.1700

    901.51

    -0.68%

  • BEL20

    -20.6700

    4785.75

    -0.43%

  • PX1

    11.6200

    7761.32

    +0.15%

  • ISEQ

    27.4100

    11447.36

    +0.24%

  • OSEBX

    12.1400

    1653.18

    +0.74%

  • PSI20

    41.5100

    7729.37

    +0.54%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4500

    3627.07

    +0.04%

  • N150

    3.6400

    3643.43

    +0.1%

BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française
BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française / Photo: Kirill KUDRYAVTSEV - AFP/Archives

BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française

La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s'inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.

Taille du texte:

Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l'inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires.

Mais celle-ci intervient juste après qu'Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions.

Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d'une motion de censure.

Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France.

- Responsabilité budgétaire -

Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d'euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.

Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.

Si bien que le taux de l'emprunt français à dix ans a dépassé l'italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000.

La France est également sous la menace d'une dégradation de sa note par l'agence Fitch vendredi.

Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais "pourrait rappeler l'appel de la BCE à la responsabilité budgétaire", estime Felix Schmidt, chez Berenberg.

La question pourrait aussi porter sur l'éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l'institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.

Cet outil, l'"Instrument de protection de la transmission"(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d'attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire.

Créé en 2022, lors d'une période de forte instabilité politique en Italie, il n'a encore jamais été utilisé.

Les analystes estiment qu'il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d'autres pays.

Or, les marchés restent calmes et "il y a peu de raisons de penser que l'aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs", note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics.

Signe rassurant: l'euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que "dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort" comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.

- Allemagne au ralenti -

A ces inquiétudes s'ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.

Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE.

La dernière baisse des taux remonte à juin, et l'institut juge depuis sa politique bien "calibrée", dans un contexte d'inflation proche de la cible de 2%, favorable à l'économie.

Les gardiens de l'euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d'inflation pour 2026, selon les observateurs.

Elles tiendront compte de l'accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.

Reste que la récente amende de près de 3 milliards d'euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l'imprévisible président Donald Trump.

A.Novak--TPP