The Prague Post - Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU

EUR -
AED 4.105252
AFN 78.797051
ALL 98.893319
AMD 433.749643
ANG 2.00029
AOA 1024.357672
ARS 1257.401991
AUD 1.726388
AWG 2.014619
AZN 1.894575
BAM 1.967649
BBD 2.255714
BDT 135.737404
BGN 1.958856
BHD 0.421283
BIF 3281.510303
BMD 1.117681
BND 1.458201
BOB 7.719591
BRL 6.272418
BSD 1.117243
BTN 95.296148
BWP 15.251571
BYN 3.656166
BYR 21906.540172
BZD 2.244124
CAD 1.559656
CDF 3208.861365
CHF 0.940199
CLF 0.027393
CLP 1051.159719
CNY 8.054398
CNH 8.044461
COP 4708.620804
CRC 567.726442
CUC 1.117681
CUP 29.618536
CVE 110.790095
CZK 24.942161
DJF 198.633856
DKK 7.459515
DOP 65.829876
DZD 149.154865
EGP 56.405322
ERN 16.765209
ETB 148.552518
FJD 2.528748
FKP 0.847332
GBP 0.84049
GEL 3.068057
GGP 0.847332
GHS 14.222485
GIP 0.847332
GMD 80.472573
GNF 9673.526071
GTQ 8.589727
GYD 233.733349
HKD 8.714585
HNL 29.051336
HRK 7.534623
HTG 146.071597
HUF 404.018956
IDR 18575.851922
ILS 3.973953
IMP 0.847332
INR 95.126524
IQD 1463.532969
IRR 47054.354819
ISK 145.667499
JEP 0.847332
JMD 177.981798
JOD 0.792767
JPY 165.002627
KES 144.744858
KGS 97.741511
KHR 4488.605618
KMF 492.340141
KPW 1005.907529
KRW 1580.819534
KWD 0.343385
KYD 0.93099
KZT 567.877027
LAK 24164.25501
LBP 100101.550337
LKR 333.870553
LRD 223.436524
LSL 20.473189
LTL 3.300221
LVL 0.676074
LYD 6.13595
MAD 10.421659
MDL 19.528249
MGA 5050.436086
MKD 61.542104
MMK 2346.553122
MNT 3994.476518
MOP 8.967945
MRU 44.27462
MUR 51.893802
MVR 17.214206
MWK 1937.392892
MXN 21.713176
MYR 4.831172
MZN 71.421162
NAD 20.473465
NGN 1791.004651
NIO 41.107548
NOK 11.577662
NPR 152.468749
NZD 1.882346
OMR 0.430293
PAB 1.117208
PEN 4.084497
PGK 4.639942
PHP 62.334189
PKR 314.600711
PLN 4.233858
PYG 8921.846685
QAR 4.072177
RON 5.103445
RSD 117.931762
RUB 89.254777
RWF 1599.805326
SAR 4.191965
SBD 9.333582
SCR 15.894298
SDG 671.167312
SEK 10.873809
SGD 1.454963
SHP 0.878321
SLE 25.427268
SLL 23437.204022
SOS 638.430318
SRD 40.796462
STD 23133.732267
SVC 9.776002
SYP 14533.551955
SZL 20.467345
THB 37.151287
TJS 11.585057
TMT 3.911882
TND 3.379307
TOP 2.617718
TRY 43.365527
TTD 7.581691
TWD 34.016599
TZS 3003.767623
UAH 46.42962
UGX 4088.676695
USD 1.117681
UYU 46.66099
UZS 14406.756824
VES 103.625748
VND 29016.665443
VUV 134.091698
WST 3.105526
XAF 659.919194
XAG 0.033979
XAU 0.000344
XCD 3.020588
XDR 0.82109
XOF 659.939985
XPF 119.331742
YER 273.217081
ZAR 20.499279
ZMK 10060.468697
ZMW 29.605681
ZWL 359.892704
  • AEX

    5.3500

    927.46

    +0.58%

  • BEL20

    -11.4700

    4398.49

    -0.26%

  • PX1

    23.5500

    7873.83

    +0.3%

  • ISEQ

    -47.7300

    11052.74

    -0.43%

  • OSEBX

    5.1700

    1525.55

    +0.34%

  • PSI20

    79.6400

    7190.07

    +1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.2700

    2538.4

    -1.6%

  • N150

    24.5400

    3581.58

    +0.69%

Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU
Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU / Photo: Yuki IWAMURA - AFP

Le monde sur une trajectoire de réchauffement catastrophique, alerte l'ONU

Les engagements climatiques pris par les pays du monde entier placent la planète sur une trajectoire de réchauffement catastrophique allant jusqu'à 2,9°C au cours de ce siècle, alerte lundi l'ONU, dont le patron a appelé les dirigeants à "redoubler d'efforts" à l'approche de la COP28.

Taille du texte:

La poursuite des politiques actuellement en place laisse présager une hausse des températures de 3°C, par rapport à l'ère pré-industrielle, au cours de ce siècle, selon la dernière mouture du rapport du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE) sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, publié chaque année avant la COP.

La mise en œuvre des engagements climatiques actuels pris par les pays du monde entier ne permettra de contenir la hausse qu'à 2,9°C en tenant compte de leurs promesses inconditionnelles pour le futur - qui ne sont soumises à aucune condition de soutien extérieur - selon ce document publié juste avant le début des grandes négociations sur le climat à Dubaï dans le cadre de la COP28 (30 novembre - 12 décembre).

Ce chiffre serait ramené à 2,5°C en intégrant leurs engagements conditionnels (par exemple conditionnés à l'obtention de financements ou à des efforts d'autres pays).

"Les dirigeants doivent redoubler d'efforts de façon spectaculaire, avec des ambitions record, des actions record et des réductions des émissions record", a exigé le secrétaire général de l'ONU António Guterres.

"Cela nécessite d'arracher les racines empoisonnées de la crise climatique: les énergies fossiles", a-t-il insisté lundi devant la presse.

"Nous avons beaucoup de travail à faire parce que pour l'instant nous ne sommes pas du tout là où nous devrions être" et "nous devons réduire phénoménalement nos émissions de CO2", a aussi dit à l'AFP Inger Andersen, la directrice exécutive du PNUE.

"Compte tenu de l'intensité des impacts climatiques auxquels nous assistons déjà, aucun de ces deux résultats n'est désirable", a-t-elle insisté, faisant référence à cette fourchette de 2,5 à 2,9°C.

- Accord de Paris en danger -

Ces niveaux de réchauffement sont bien trop élevés pour espérer limiter les effets les plus cruels du changement climatique, qui se traduit déjà par des feux incontrôlables, des inondations dévastatrices ou des sécheresses privant des populations de revenus et de nourriture, avec un réchauffement actuel moyen de 1,2°C.

Le rapport publié lundi s'inquiète d'une "accélération" du nombre de records battus sur le front du climat.

Il est déjà quasiment certain que l'année 2023 sera la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, selon l'observatoire européen Copernicus.

Ces sombres perspectives illustrent aussi le risque de dépasser très largement les objectifs de l'accord de Paris de 2015, qui ambitionne de conserver l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous de 2°C" et de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

"Dans le scénario le plus optimiste, la probabilité de limiter le réchauffement à 1,5°C est de seulement 14%", calcule le PNUE.

- "Pas appuyer sur pause" -

Pour respecter ces objectifs, de plus en plus difficiles à atteindre, des politiques très ambitieuses de réduction des émissions vont devoir être mises en place, qui doivent être "significativement renforcées", répète l'ONU Environnement, basée à Nairobi.

"Quand on voit que le G20 est responsable de 76% des émissions mondiales, on sait qui doit prendre la responsabilité fondamentale", fait remarquer Inger Andersen, enjoignant ces grosses économies (Etats-Unis, UE, Chine, Arabie saoudite...) à "aller de l'avant".

"On compte 193 pays dans le monde et ce ne sont pas ce que font les 173 autres qui feront la différence", souligne la responsable.

En 2030, les émissions mondiales devront être de 28% inférieures à ce que laissent présager les politiques actuelles, pour rester sous 2°C, et de 42% inférieurs pour la limite, plus ambitieuse, de 1,5°C.

L'ONU appelle donc les Etats à renforcer leurs engagements, formalisés tous les cinq ans sous la forme de "contribution déterminée au niveau national" (NDC, en anglais) par les 195 signataires de l'accord de Paris de 2015.

A l'approche de la COP28, Inger Andersen se dit optimiste sur la capacité des pays à faire des progrès en dépit des fractures causées par l'invasion de l'Ukraine par la Russie et la guerre Israël-Hamas.

"Les pays et les délégations comprennent que, en dépit des divisions profondes qui existent et sont indéniables, l'environnement et le climat n'attendront pas. On ne peut pas appuyer sur pause", insiste-t-elle.

J.Simacek--TPP