The Prague Post - La menace russe concerne tous les pays de l'UE, souligne le président du Conseil européen

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La menace russe concerne tous les pays de l'UE, souligne le président du Conseil européen
La menace russe concerne tous les pays de l'UE, souligne le président du Conseil européen / Photo: Nicolas TUCAT - AFP

La menace russe concerne tous les pays de l'UE, souligne le président du Conseil européen

Avant un nouveau sommet européen jeudi à Bruxelles consacré en particulier à la défense, le président du Conseil européen Antonio Costa souligne que la menace russe concerne tous les Etats de l'UE, quelle que soit leur proximité géographique avec la Russie.

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"Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés par la Russie, ça va de soi (...) mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous", a-t-il expliqué dans un entretien à l'AFP.

"C'est aussi pour ça qu'on est tous ensemble dans notre soutien à l'Ukraine. Parce que la défense de l'Ukraine, c'est le premier niveau de notre propre défense".

A la tête du Conseil, le Portugais de 63 ans a la délicate mission de rapprocher les positions des 27 Etats membres, sur le réarmement européen ou la relation avec les Etats-Unis de Donald Trump.

Lors du sommet de Bruxelles, les dirigeants européens discuteront de nouveau de la guerre en Ukraine. Antonio Costa assure que l'Europe ne sera pas absente des éventuelles négociations sur l'avenir du pays. "On est prêt à participer. Sous le leadership de la France et du Royaume-Uni, on se prépare pour participer aux éventuelles mesures de sécurité pour assurer la paix si et quand elle arrive".

Q: En matière d'armement, pendant longtemps, les Européens ont acheté du matériel américain essentiellement. Faut-il que les Européens achètent européen désormais ?

R: "Il faut regarder selon la temporalité. Le matériel dont on a besoin dès maintenant, il faut l'acheter là où il est disponible, en Europe, en Corée du Sud, au Japon, aux États-Unis, en Turquie…. Quand on regarde à plus long terme évidemment, ce qui est important, ce n'est pas seulement d'acheter, mais aussi de produire. Et pour ça, de renforcer notre base industrielle et technologique. On est en train de le faire.

La préférence européenne, c'est la préférence naturelle mais quand on parle avec les États membres, ce que tous vous disent, c'est que pour certaines capacités, la grande difficulté, c'est de trouver où acheter parce qu'il n'y a pas de production suffisante."

Q: Est-il raisonnable aujourd'hui d'acheter des avions F-35 aux États-Unis si les Américains peuvent empêcher l'utilisation de certaines armes ?

R: "Le Conseil européen ne prend pas la décision de ce qu'on achète. Il crée les conditions pour que les États membres puissent acheter. Évidemment, il y a une question dont tout le monde a pris conscience. Si on achète mais qu'on n'a pas le contrôle sur l'utilisation (des armes), c'est un problème.

Mais on n'est pas nécessairement en compétition avec les Américains. Pour les Etats-Unis, leur priorité géostratégique, ce n'est plus l'Europe, mais le Pacifique. Ils demandent aux Européens de prendre plus de responsabilités dans leur propre défense. Ca veut dire que les Américains ont pleinement conscience qu'on doit avoir une capacité de défense propre. C'est notre intérêt commun.

C'est pourquoi une compétition sur les tarifs douaniers, avec les risques d'une guerre commerciale, serait une grande erreur. Parce que si on veut investir plus, il ne faut pas créer de problèmes économiques. C'est perdant-perdant".

Q: Considérez-vous encore les États-Unis comme un allié fiable ?

R: "La relation de l'Europe et des États-Unis vient de loin et restera pour longtemps. Ce n'est pas la conjoncture des leaders qui existent de ce côté de l'Atlantique ou de l'autre côté qui va changer ça d'une façon durable. Le tournant géopolitique des États-Unis n'a pas commencé avec Trump et peut-être ne va pas finir avec Trump. Donc l'Europe doit faire ce qu'elle doit faire indépendamment de la position des États-Unis et de Donald Trump".

Q: La Hongrie ou l'Italie affichent une plus grande proximité avec Donald Trump. Y-a-t-il un risque qu'il divise l'Europe ?

R: "Non. Si on regarde objectivement, on arrive toujours à avoir des décisions au sein du Conseil européen. La question qui a isolé la Hongrie vis-à-vis des autres 26 a été la manière d'arriver à la paix en Ukraine. Les 26 croyaient à une stratégie de renforcement de l'Ukraine pour arriver à une paix durable, et la Hongrie a une vision différente. Mais franchement, quand il y a une position (hongroise) face à la position de 26, je ne crois pas qu'on puisse décrire ça comme une division".

Q: Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé aujourd'hui (mardi) par téléphone sur l'Ukraine. Est-ce que cela vous inquiète?

R: "Ni la Russie ni les États-Unis n'ont besoin de l'Union Européenne pour se parler. Et c'est déjà positif que la Russie et les États-Unis se parlent.

Notre position est très claire, il n'est pas possible d'avoir une négociation sur l'Ukraine sans l'Ukraine. Seule l'Ukraine en tant qu'État souverain peut décider quand, comment et jusqu'où aller dans ces négociations. Mais je crois que tout le monde a déjà compris, et tout d'abord les États-Unis, que la question ce n'est pas seulement l'Ukraine, mais c'est la question de la sécurité de l'Europe".

V.Sedlak--TPP