The Prague Post - Sommet Ukraine : unité sur les sanctions contre la Russie, questions sur les garanties de sécurité

EUR -
AED 4.263506
AFN 77.070825
ALL 96.57353
AMD 443.006652
ANG 2.078123
AOA 1064.570344
ARS 1684.752401
AUD 1.772381
AWG 2.089669
AZN 1.970749
BAM 1.955821
BBD 2.342045
BDT 141.980909
BGN 1.956151
BHD 0.437705
BIF 3427.538127
BMD 1.160927
BND 1.505916
BOB 8.064086
BRL 6.219065
BSD 1.162848
BTN 104.106563
BWP 15.519567
BYN 3.375036
BYR 22754.177657
BZD 2.338625
CAD 1.625385
CDF 2571.453923
CHF 0.934018
CLF 0.027485
CLP 1078.211658
CNY 8.209789
CNH 8.212679
COP 4423.307653
CRC 572.606132
CUC 1.160927
CUP 30.764577
CVE 110.266181
CZK 24.158029
DJF 207.06846
DKK 7.468153
DOP 72.650778
DZD 151.240941
EGP 55.172264
ERN 17.413911
ETB 181.591691
FJD 2.636757
FKP 0.876959
GBP 0.878578
GEL 3.128694
GGP 0.876959
GHS 13.174141
GIP 0.876959
GMD 84.748019
GNF 10103.108186
GTQ 8.912134
GYD 243.272605
HKD 9.041181
HNL 30.619724
HRK 7.533257
HTG 152.061628
HUF 380.843984
IDR 19318.993387
ILS 3.782493
IMP 0.876959
INR 104.086838
IQD 1523.316312
IRR 48904.068549
ISK 148.006773
JEP 0.876959
JMD 186.527621
JOD 0.823126
JPY 180.769194
KES 150.29361
KGS 101.522902
KHR 4646.049751
KMF 492.233522
KPW 1044.834544
KRW 1704.64822
KWD 0.356359
KYD 0.96901
KZT 594.306364
LAK 25228.161494
LBP 104134.415095
LKR 358.793842
LRD 210.46316
LSL 19.862827
LTL 3.427917
LVL 0.702233
LYD 6.337259
MAD 10.752615
MDL 19.727126
MGA 5195.189882
MKD 61.63566
MMK 2437.736671
MNT 4128.808795
MOP 9.3285
MRU 46.244495
MUR 53.588163
MVR 17.890353
MWK 2016.373698
MXN 21.254225
MYR 4.798153
MZN 74.182124
NAD 19.862913
NGN 1680.976419
NIO 42.790458
NOK 11.761009
NPR 166.569784
NZD 2.027409
OMR 0.446376
PAB 1.162812
PEN 3.909325
PGK 4.997054
PHP 67.792936
PKR 328.528608
PLN 4.230443
PYG 8128.157052
QAR 4.250264
RON 5.088925
RSD 117.374869
RUB 90.231889
RWF 1691.961841
SAR 4.35684
SBD 9.547262
SCR 16.703237
SDG 698.301679
SEK 10.973115
SGD 1.505932
SHP 0.870996
SLE 26.643395
SLL 24344.065614
SOS 663.427105
SRD 44.73576
STD 24028.853928
STN 24.500262
SVC 10.174109
SYP 12838.041835
SZL 19.870726
THB 37.123555
TJS 10.738461
TMT 4.063246
TND 3.427051
TOP 2.795235
TRY 49.278465
TTD 7.882084
TWD 36.530325
TZS 2864.026498
UAH 49.263301
UGX 4186.044825
USD 1.160927
UYU 46.250694
UZS 13885.088883
VES 286.738825
VND 30622.363324
VUV 141.441776
WST 3.25643
XAF 655.980976
XAG 0.020279
XAU 0.000275
XCD 3.137464
XCG 2.095622
XDR 0.81583
XOF 655.983801
XPF 119.331742
YER 276.707457
ZAR 19.85623
ZMK 10449.738076
ZMW 26.657515
ZWL 373.818159
  • AEX

    4.2500

    947.64

    +0.45%

  • BEL20

    -18.6400

    5018.05

    -0.37%

  • PX1

    -25.9900

    8097

    -0.32%

  • ISEQ

    12.8400

    12849.51

    +0.1%

  • OSEBX

    -3.8600

    1605.87

    -0.24%

  • PSI20

    -3.2400

    8107.17

    -0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -57.5800

    4337.84

    -1.31%

  • N150

    -15.1200

    3672.07

    -0.41%

Sommet Ukraine : unité sur les sanctions contre la Russie, questions sur les garanties de sécurité

Sommet Ukraine : unité sur les sanctions contre la Russie, questions sur les garanties de sécurité

Les alliés européens de l'Ukraine réunis jeudi à Paris se sont prononcés à l'unanimité contre toute levée des sanctions imposées à la Russie, mais nombre de questions demeurent sur les futures garanties de sécurité pour Kiev.

Taille du texte:

Au cours de ce sommet d'une trentaine de pays européens, la Royaume-Uni et la France, au coeur du projet de déploiement futur d'une "force de réassurance" en Ukraine, se sont affirmés en tant que "pilotes" de la mobilisation.

Une mission franco-britannique se rendra d'ailleurs "dans les prochains jours en Ukraine", a annoncé le président français Emmanuel Macron, pour préparer notamment "ce que sera le format de l'armée ukrainienne", qui reste, a-t-il souligné, "la principale garantie de sécurité" du pays.

Ces "garanties" étaient au coeur de la réunion, au moment où Washington, qui veut obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, a effectué un rapprochement spectaculaire avec Moscou, faisant craindre aux Ukrainiens et aux Européens un accord sur leur dos.

Pour autant, la proposition franco-britannique, discutée depuis plusieurs semaines, de déployer un contingent européen en Ukraine "ne fait pas l'unanimité", a reconnu M. Macron, assurant toutefois qu'il y aurait "une force de réassurance de plusieurs pays européens" en cas de paix.

"Il y a encore beaucoup de questions" et "peu de réponses", concernant le mandat, les responsabilités et la composition cette force, a résumé le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet.

Il a toutefois salué "le soutien infaillible" de ses alliés et "beaucoup de propositions" sur la défense antiaérienne, l'engagement en mer Noire ou les investissements dans l'industrie de défense ukrainienne.

Ces troupes n'auraient "pas vocation à être des forces de maintien de la paix, à être présentes le long de la ligne de contact ou à se substituer aux forces ukrainiennes", a de son côté répété Emmanuel Macron. Elles seraient envoyées dans "certains endroits stratégiques préidentifiés avec les Ukrainiens" et auraient un "caractère de dissuasion", a-t-il dit.

Sur le volet économique, les Etats soutenant l'Ukraine ont unanimement acté qu'il ne fallait pas abandonner les sanctions contre Moscou, alors que Washington l'envisage.

- "Consensus" -

"Il y a un consensus sur le fait que ce n'est pas le moment de lever les sanctions", a martelé le Premier ministre britannique Keith Starmer. "Au contraire, nous avons discuté de la façon de les renforcer", a-t-il ajouté, se réjouissant par ailleurs de voir l'Europe "se mobiliser" pour la paix en Ukraine "à une échelle inédite depuis des décennies".

Ce serait "une grave erreur" de les supprimer, a renchéri le chancelier allemand Olaf Scholz. "Cela n'a aucun sens tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin".

Les participants au sommet parisien se sont en effet montrés très méfiants quant à la volonté de Moscou de mettre fin au conflit.

Le président français a décrit ainsi la stratégie du Kremlin : "Faire semblant d'ouvrir des négociations pour décourager l'adversaire et intensifier les attaques".

Sous pression américaine, Kiev avait accepté le 11 mars une cessation de 30 jours des combats. Mardi, à l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, un accord a été annoncé pour déboucher, sous conditions, sur une trêve en mer Noire et un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques.

Mais Moscou a réclamé la levée des restrictions sur les exportations agricoles russes, une idée soutenue par la Maison Blanche.

Volodymyr Zelensky s'est à cet égard inquiété de certains "signaux" donnés par les Etats-Unis, en particulier sur le sort des territoires conquis par la Russie, qui occupe 20% de l'Ukraine. "On ne va pas offrir nos terres à Poutine", a-t-il lancé.

- Frappes -

Parallèlement, la Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées d'avoir violé le fragile moratoire concernant les infrastructures énergétiques.

Le ministère russe de la Défense a ainsi affirmé que les Ukrainiens avaient visé trois de ces installations sur le sol russe et en Crimée, une péninsule ukrainienne annexée, ce que Kiev a démenti.

L'artillerie russe a tiré jeudi sur la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, privant d'électricité la plupart de ses habitants et faisant deux morts, a pour sa part dénoncé un haut responsable ukrainien auprès de l'AFP.

De Paris, M. Zelensky a appelé les Etats-Unis à "réagir" après ces nouvelles frappes.

Egalement présente au sommet dans la capitale française, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, tiraillée entre son soutien à Kiev et ses bonnes relations avec l'administration Trump, a de son côté espéré qu'une délégation américaine serait présente la prochaine fois, soulignant "l'importance de continuer à travailler avec les Etats-Unis pour arrêter le conflit".

Parmi les dirigeants des pays de l'Union européenne et/ou de l'Otan ayant participé à cette réunion de la "coalition des volontaires", pour reprendre l'expression d'Emmanuel Macron, figurait aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.

S.Danek--TPP