The Prague Post - Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

EUR -
AED 4.266631
AFN 76.763092
ALL 96.682157
AMD 440.576901
ANG 2.079645
AOA 1064.188185
ARS 1684.868024
AUD 1.773896
AWG 2.0912
AZN 1.97214
BAM 1.957919
BBD 2.331924
BDT 141.483148
BGN 1.957752
BHD 0.437969
BIF 3419.692964
BMD 1.161778
BND 1.503612
BOB 8.00066
BRL 6.24664
BSD 1.157723
BTN 103.554092
BWP 16.564502
BYN 3.369247
BYR 22770.840226
BZD 2.328621
CAD 1.625037
CDF 2557.071696
CHF 0.932557
CLF 0.027386
CLP 1074.330936
CNY 8.220215
CNH 8.211368
COP 4339.204343
CRC 577.224815
CUC 1.161778
CUP 30.787105
CVE 110.384485
CZK 24.152888
DJF 206.167842
DKK 7.46876
DOP 72.528508
DZD 151.364312
EGP 55.188788
ERN 17.426663
ETB 178.675106
FJD 2.638051
FKP 0.877602
GBP 0.878635
GEL 3.141909
GGP 0.877602
GHS 13.1182
GIP 0.877602
GMD 84.229613
GNF 10058.888213
GTQ 8.869601
GYD 242.232204
HKD 9.048632
HNL 30.488002
HRK 7.534244
HTG 151.516398
HUF 380.766204
IDR 19343.596417
ILS 3.79188
IMP 0.877602
INR 104.088358
IQD 1516.741793
IRR 48910.835321
ISK 148.405308
JEP 0.877602
JMD 185.380665
JOD 0.823713
JPY 180.595412
KES 150.275535
KGS 101.597057
KHR 4632.393116
KMF 493.755069
KPW 1045.599662
KRW 1704.542598
KWD 0.356712
KYD 0.964844
KZT 594.253248
LAK 25133.205361
LBP 103692.641783
LKR 356.806224
LRD 205.512456
LSL 19.827162
LTL 3.430427
LVL 0.702748
LYD 6.31267
MAD 10.741427
MDL 19.665287
MGA 5199.628322
MKD 61.6517
MMK 2439.521792
MNT 4131.832265
MOP 9.286152
MRU 46.197006
MUR 53.627507
MVR 17.899707
MWK 2007.6732
MXN 21.2424
MYR 4.799332
MZN 74.249
NAD 19.827162
NGN 1676.433542
NIO 42.606119
NOK 11.770038
NPR 165.686347
NZD 2.025013
OMR 0.446722
PAB 1.157853
PEN 3.896618
PGK 4.976387
PHP 68.005823
PKR 327.100623
PLN 4.225931
PYG 8096.764318
QAR 4.220068
RON 5.091604
RSD 117.381774
RUB 90.238371
RWF 1684.022865
SAR 4.359619
SBD 9.562117
SCR 17.28666
SDG 698.80606
SEK 10.960047
SGD 1.505129
SHP 0.871634
SLE 26.674377
SLL 24361.892437
SOS 660.514972
SRD 44.709837
STD 24046.449926
STN 24.526549
SVC 10.130966
SYP 12847.442956
SZL 19.840964
THB 37.153768
TJS 10.709693
TMT 4.077839
TND 3.416598
TOP 2.797282
TRY 49.366902
TTD 7.848496
TWD 36.486322
TZS 2858.883669
UAH 48.979718
UGX 4208.555538
USD 1.161778
UYU 46.029825
UZS 13780.917112
VES 285.056766
VND 30632.008103
VUV 141.545351
WST 3.258815
XAF 656.667808
XAG 0.020286
XAU 0.000273
XCD 3.139762
XCG 2.086659
XDR 0.816684
XOF 656.650833
XPF 119.331742
YER 276.84382
ZAR 19.840395
ZMK 10457.392303
ZMW 26.542731
ZWL 374.091901
  • AEX

    1.4100

    944.7

    +0.15%

  • BEL20

    -27.2000

    5009.41

    -0.54%

  • PX1

    -59.3000

    8063.72

    -0.73%

  • ISEQ

    1.2800

    12838.14

    +0.01%

  • OSEBX

    -6.2800

    1603.37

    -0.39%

  • PSI20

    -6.4900

    8104.22

    -0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    -28.0200

    3659.13

    -0.76%

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette
Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette / Photo: Thomas SAMSON - AFP/Archives

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

Un référendum pour surmonter les blocages politiques, réformer l'Etat et ses finances. C'est l'option mise sur la table samedi par le Premier ministre François Bayrou qui a redit être confronté à un "Himalaya" de difficultés.

Taille du texte:

Rejetant "la méthode de l'artichaut" faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s'est engagé à présenter un "plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles" afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir.

"C'est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l'ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas", a-t-il déclaré.

Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l'Etat et de la sécurité sociale en début d'année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026.

Il estime qu'il lui faut trouver 40 milliards d'euros d'économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l'an prochain.

Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d'une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026.

"Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante", a-t-il appuyé samedi.

Privé de majorité à l'Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s'agit d'une prérogative constitutionnelle du chef de l'Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué.

"Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l'adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale", a-t-il estimé.

Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n'a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire.

- Une question "grave" et "lourde" -

François Bayrou estime que son plan "doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l'horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public".

"Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l'État et de l'action publique en général", a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que "la solution n'est pas dans de nouveaux impôts".

"Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l'avenir de la nation, pour qu'elle s'adresse directement aux citoyens", a-t-il ajouté.

Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d'échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l'Etat et des finances publiques.

"Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s'enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu'ils contestent".

François Bayrou n'exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu'il juge "possible et salutaire" mais découlerait d'une réforme des missions de l'Etat et des collectivités territoriales.

Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu'il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'"Himalaya" qui se dresse devant son action.

"Et un Himalaya, ce n'est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres", a-t-il dit au JDD.

A.Slezak--TPP