The Prague Post - Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"

EUR -
AED 4.259759
AFN 76.769449
ALL 96.664487
AMD 440.615286
ANG 2.075991
AOA 1063.478591
ARS 1681.914845
AUD 1.771239
AWG 2.087525
AZN 1.976156
BAM 1.95809
BBD 2.332127
BDT 141.495475
BGN 1.955791
BHD 0.437197
BIF 3439.777795
BMD 1.159736
BND 1.503652
BOB 8.001357
BRL 6.190793
BSD 1.157854
BTN 103.563114
BWP 16.566302
BYN 3.369541
BYR 22730.831009
BZD 2.328823
CAD 1.621347
CDF 2552.579963
CHF 0.932085
CLF 0.027433
CLP 1076.189334
CNY 8.205772
CNH 8.198912
COP 4351.620442
CRC 577.272614
CUC 1.159736
CUP 30.733011
CVE 110.813258
CZK 24.177069
DJF 206.108787
DKK 7.46825
DOP 73.063801
DZD 151.090897
EGP 55.259815
ERN 17.396044
ETB 178.42588
FJD 2.633418
FKP 0.875743
GBP 0.876239
GEL 3.135766
GGP 0.875743
GHS 13.163459
GIP 0.875743
GMD 84.085346
GNF 10078.10865
GTQ 8.870374
GYD 242.23867
HKD 9.029406
HNL 30.443528
HRK 7.532956
HTG 151.516541
HUF 381.414516
IDR 19300.447078
ILS 3.775701
IMP 0.875743
INR 103.638267
IQD 1519.254522
IRR 48824.897627
ISK 148.400301
JEP 0.875743
JMD 185.396016
JOD 0.822299
JPY 181.146752
KES 149.942749
KGS 101.419383
KHR 4645.903928
KMF 493.472185
KPW 1043.734808
KRW 1702.713648
KWD 0.356016
KYD 0.964953
KZT 594.320413
LAK 25166.277593
LBP 103854.383918
LKR 356.846552
LRD 205.530361
LSL 19.835862
LTL 3.4244
LVL 0.701513
LYD 6.314809
MAD 10.721807
MDL 19.667
MGA 5210.119575
MKD 61.597036
MMK 2435.273532
MNT 4130.941041
MOP 9.287201
MRU 46.099956
MUR 53.545463
MVR 17.871975
MWK 2013.886376
MXN 21.221323
MYR 4.792615
MZN 74.111473
NAD 19.835813
NGN 1676.781937
NIO 42.64394
NOK 11.739211
NPR 165.700067
NZD 2.022012
OMR 0.445933
PAB 1.157954
PEN 3.906576
PGK 4.920186
PHP 68.001181
PKR 325.310318
PLN 4.234434
PYG 8097.469742
QAR 4.22272
RON 5.090551
RSD 117.30157
RUB 89.869875
RWF 1682.197468
SAR 4.350854
SBD 9.553179
SCR 16.051544
SDG 697.585633
SEK 10.954689
SGD 1.503062
SHP 0.870103
SLE 26.616378
SLL 24319.087681
SOS 660.569668
SRD 44.631335
STD 24004.199414
STN 24.52858
SVC 10.132111
SYP 12822.973608
SZL 19.835722
THB 37.251157
TJS 10.710903
TMT 4.059077
TND 3.408175
TOP 2.792367
TRY 49.290304
TTD 7.849383
TWD 36.396936
TZS 2858.750309
UAH 48.983774
UGX 4208.667879
USD 1.159736
UYU 46.033636
UZS 13800.862071
VES 282.126992
VND 30576.446916
VUV 141.943303
WST 3.2761
XAF 656.722185
XAG 0.020688
XAU 0.000275
XCD 3.134246
XCG 2.086895
XDR 0.816752
XOF 655.251381
XPF 119.331742
YER 276.423562
ZAR 19.84286
ZMK 10439.022324
ZMW 26.545044
ZWL 373.434608
  • AEX

    3.5700

    943.37

    +0.38%

  • BEL20

    -2.5200

    5036.86

    -0.05%

  • PX1

    23.4900

    8122.71

    +0.29%

  • ISEQ

    54.9600

    12836.29

    +0.43%

  • OSEBX

    1.2900

    1609.67

    +0.08%

  • PSI20

    -11.3700

    8110.74

    -0.14%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    8.0900

    3687.33

    +0.22%

Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs" / Photo: Paul ELLIS - AFP

Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"

La cheffe des conservateurs britanniques Kemi Badenoch a promis mercredi devant le congrès de son parti, de revenir aux valeurs des Tories, balayés lors des dernières élections et qui peinent à incarner une opposition crédible au Labour du Premier ministre Keir Starmer.

Taille du texte:

Le parti de Winston Churchill et Margaret Thatcher, qui a dirigé le Royaume-Uni pendant 50 ans en cumulé depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, n'est plus que l'ombre de lui-même, dépassé sur sa droite par le parti Reform UK.

Lors des élections législatives de 2024, les Tories ont perdu les deux tiers de leurs députés, laminés après quatorze années au pouvoir marquées par le Brexit, des politiques d'austérité, des scandales sous Boris Johnson et des divisions internes.

Si elle reste officiellement la première formation d'opposition au gouvernement travailliste de Keir Starmer, elle est très peu audible dans le pays, et l'enjeu était grand mercredi pour Kemi Badenoch, qui a pris la tête du parti conservateur en novembre 2024 à la suite de Rishi Sunak.

"Nous allons adopter les éternels principes conservateurs qui nous ont conduits au succès dans le passé : la responsabilité personnelle, la libre entreprise, la famille, la liberté d'expression", a déclaré Kemi Badenoch à Manchester (nord de l'Angleterre).

Elle a décliné son slogan : "une économie plus forte, des frontières plus solides", en fustigeant l'actuel gouvernement travailliste, qui n'a apporté qu'"un cercle infernal de hausses d'impôts et des frontières affaiblies après des mois et des mois de chaos".

Les conservateurs se retrouvent débordés par la montée en puissance du parti d'extrême droite Reform UK, dirigé par le chantre du Brexit Nigel Farage.

- Baisses d'impôts et expulsion de clandestins -

Reform n'a que cinq députés à la chambre des Communes mais il est largement en tête dans les sondages d'intentions de vote, devançant également le Labour de Keir Starmer en mauvaise posture après plus d'un an au pouvoir.

La formation de Nigel Farage capitalise essentiellement sur son discours anti-immigration, dénonçant notamment l'arrivée de migrants au Royaume-Uni par la Manche sur de petits bateaux.

Dans son discours, Kemi Badenoch a tenté de réunifier sa famille conservatrice - et a glané quelques ovations des militants - avec un programme axé sur des baisses d'impôts et des économies massives. Elle prône une "réforme radicale" du système d'aide sociale, avec des allocations de base réservées aux citoyens britanniques, et un abandon de la stratégie de neutralité carbone pourtant mise en place par l'ancien Premier ministre conservateur Boris Johnson.

Lundi, elle avait déjà annoncé vouloir faire sortir le Royaume-Uni de la Convention européenne des droits de l'homme, accusée d'empêcher les expulsions d'étrangers, et renvoyer 150.000 personnes en situation irrégulière par an.

Mardi, son challenger à la dernière élection interne, Robert Jenrick, avait lui promis dans un discours aux airs trumpiens de limoger les "juges activistes" qui ont des "biais pro-immigration".

Cette stratégie payera-t-elle ?

La dirigeante quadragénaire, née au Royaume-Uni de parents d'origine nigériane n'a jusqu'ici pas vraiment réussi à réunifier son camp.

- Pas d'alliance avec Reform -

La moitié des membres des Tories pensent qu'elle ne devrait pas mener la campagne pour les prochaines législatives, prévues en 2029, selon un sondage YouGov publié cette semaine.

Et beaucoup évoquent déjà son départ après d'importantes élections locales prévues en mai si les conservateurs essuient une nouvelle défaite cuisante.

"L'abîme dans lequel (les conservateurs) se trouvent est bien plus profond que n'importe quel abîme dans lequel ils ont pu se trouver depuis un siècle environ", insiste auprès de l'AFP Tim Bale, professeur de science politique à l'université Queen Mary de Londres.

Plusieurs députés ou anciens députés conservateurs, et des dizaines d'élus locaux ont déjà rejoint les rangs de Reform ces derniers mois.

Plusieurs sondages donnent les conservateurs en quatrième position en nombre de députés, derrière Reform UK, le Labour et les Libéraux-démocrates, si une élection était organisée aujourd'hui.

Ce serait leur pire résultat depuis les années 1830.

Si cela se confirme, ils pourraient en être réduits à former une coalition dirigée par Reform UK. Une éventualité rejetée mardi par Kemi Badenoch. "Je n'a pas été élue pour faire un pacte avec Reform", a-t-elle assuré.

W.Urban--TPP