The Prague Post - Les pilotes du Dakar à l'épreuve du camping dans le désert

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Les pilotes du Dakar à l'épreuve du camping dans le désert
Les pilotes du Dakar à l'épreuve du camping dans le désert / Photo: Valery HACHE - AFP

Les pilotes du Dakar à l'épreuve du camping dans le désert

Montage de tente, lampe frontale et nourriture lyophilisée: pour l'épreuve de la "48h chrono", les pilotes du rallye Dakar en Arabie saoudite ont goûté dimanche à la rusticité du camping dans le désert.

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Pour ce format inauguré l'année dernière, les coureurs doivent affronter une étape de longue haleine de 967km de spéciale répartis sur deux jours. Contrairement à la première année où la "48h" était située vers la fin de course, elle est survenue sur l'édition 2025 dès la deuxième étape vers Bisha (sud-ouest).

Partis vers 7h du matin dimanche, les concurrents ont été forcés de s'arrêter au gong de 17h et de rejoindre le point de campement le plus proche, d'où ils ont repris la course lundi matin.

Au bivouac E, situé au pied de collines rocheuses, avec quelques buissons épineux d'acacias pour toute végétation, l'avant-garde de la course arrive poussiéreuse, éreintée alors que le soleil faiblit.

Les motos et autos se garent à la queue leu leu, pour repartir par ordre d'arrivée. Les moteurs reprennent leur souffle, les pilotes font le tour des dégâts.

Contrairement aux étapes classiques, ici pas d'armée de mécanos pour réparer la voiture pendant toute la nuit et lui permettre de reprendre la course presque à neuf le matin. Les coureurs doivent effectuer leurs réparations par eux-mêmes, une simple trousse d'outils leur servant d'équipement.

L'Espagnol Carlos Sainz a la mine des mauvais jours mais ce n'est rien à côté de celle qu'affiche sa Ford Raptor: le capot, le pare-brise et le toit en ont été arrachés, laissant l'habitacle et toute la mécanique à nu.

Dans le feu de la course, le tenant du titre et quadruple vainqueur du Dakar a fait un tonneau qui a laissé son véhicule gravement endommagé. Etre encore en lice relève du miracle.

Minutieusement, "El Matador" commence à s'atteler aux réparations faisables avec son copilote pour espérer pouvoir finir l'étape le lendemain et rester dans la course, malgré un retard conséquent au chrono.

- "Elle est où la porte ?" -

Sébastien Loeb aussi revient de loin. Handicapé par un problème de ventilateur qui causait une surchauffe du moteur, l'Alsacien de 50 ans accuse une demi-heure de retard sur le leader saoudien, Yazeed al-Rajhi.

Un moindre mal quand il a bien cru voir son rêve de triomphe au Dakar lui échapper cette année encore, pour sa neuvième participation. "Je suis déjà content d'être là parce que quand je suis arrivé au premier +refuel+, je pensais que j'y restais", confie-t-il à sa descente de voiture.

Pendant que les réparations battent leur plein sur les voitures, avec les moyens du bord. L'Américain Seth Quintero, vainqueur de la première étape, enfonce à coups de pieds son carénage sur sa voiture.

Pendant ce temps, le Qatarien Nasser al-Attiyah et le Saoudien Yazeed al-Rajhi s'écartent de l'agitation pour aller prier ensemble dans le désert.

Moins accaparés par la mécanique, les motards commencent à se préparer pour la nuit. Une fois une tente, un duvet et un matelas récupérés auprès de l'organisation, le camping s'organise.

"C'est quoi ce truc ?", "Elle est où la porte là ?": à 19 ans, Edgar Canet, l'une des figures montantes du plateau, semble plus doué pour la moto que pour le montage de tente. Deux de ses acolytes doivent se porter à son secours pour éviter au jeune Espagnol de passer la nuit à la belle étoile.

"Eh les automobilistes, c'est le coin des motards ici !", vanne un deux roues en direction de l'Australien Toby Price, double vainqueur du Dakar en moto (2016-2019) mais passé dans la catégorie auto cette année, qui arrive vers eux avec sa tente sous le bras.

Hilare, le Botswanais Ross Branch attend que sa ration lyophilisée de boules de viande ait fini de chauffer d'elle-même grâce au versement d'un peu d'eau dans un sac plastique.

"C'était une bonne nuit, on a échangé avec les autres pilotes. Mais on avait 10h de conduite dans les pattes, donc on a mangé notre dîner et on s'est couchés", résume Nasser al-Attiyah.

Arrivée du Dakar le 17 janvier.

X.Kadlec--TPP