The Prague Post - Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire

EUR -
AED 4.290453
AFN 79.722922
ALL 97.515979
AMD 445.377771
ANG 2.090533
AOA 1071.14019
ARS 1555.320833
AUD 1.789219
AWG 2.105485
AZN 1.986823
BAM 1.960544
BBD 2.349295
BDT 141.602665
BGN 1.955732
BHD 0.440376
BIF 3469.511716
BMD 1.168092
BND 1.497102
BOB 8.057498
BRL 6.378128
BSD 1.163516
BTN 102.156208
BWP 15.69498
BYN 3.829884
BYR 22894.596708
BZD 2.337166
CAD 1.604251
CDF 3375.785173
CHF 0.942031
CLF 0.029015
CLP 1138.24674
CNY 8.390577
CNH 8.38757
COP 4723.762708
CRC 589.125627
CUC 1.168092
CUP 30.954429
CVE 110.532478
CZK 24.516255
DJF 207.201407
DKK 7.463218
DOP 70.811357
DZD 151.550783
EGP 56.708987
ERN 17.521375
ETB 161.713431
FJD 2.630307
FKP 0.874456
GBP 0.873867
GEL 3.160346
GGP 0.874456
GHS 12.275706
GIP 0.874456
GMD 84.690764
GNF 10092.676145
GTQ 8.928606
GYD 243.429075
HKD 9.169309
HNL 30.583008
HRK 7.534072
HTG 152.707841
HUF 397.099771
IDR 19032.768842
ILS 3.996316
IMP 0.874456
INR 102.479601
IQD 1524.288631
IRR 49205.861709
ISK 142.798959
JEP 0.874456
JMD 185.949981
JOD 0.828225
JPY 171.972881
KES 150.922186
KGS 102.149493
KHR 4661.83994
KMF 493.522374
KPW 1051.355726
KRW 1612.223174
KWD 0.35685
KYD 0.969646
KZT 625.182882
LAK 25172.91602
LBP 104253.282853
LKR 350.057104
LRD 233.29455
LSL 20.728962
LTL 3.44907
LVL 0.706567
LYD 6.332324
MAD 10.555644
MDL 19.762824
MGA 5147.456346
MKD 61.501666
MMK 2452.461666
MNT 4196.316429
MOP 9.407365
MRU 46.413316
MUR 52.973128
MVR 17.983963
MWK 2017.582354
MXN 21.724362
MYR 4.942225
MZN 74.71124
NAD 20.728962
NGN 1784.365343
NIO 42.818749
NOK 11.920183
NPR 163.449532
NZD 1.961449
OMR 0.449136
PAB 1.163516
PEN 4.137512
PGK 4.831713
PHP 66.746509
PKR 330.387406
PLN 4.260713
PYG 8715.089673
QAR 4.241965
RON 5.073374
RSD 117.144382
RUB 92.570889
RWF 1683.072873
SAR 4.383512
SBD 9.598286
SCR 17.095076
SDG 701.445708
SEK 11.208611
SGD 1.499012
SHP 0.917937
SLE 26.989635
SLL 24494.302858
SOS 665.009258
SRD 43.261452
STD 24177.139176
STN 24.559642
SVC 10.180636
SYP 15187.378659
SZL 20.725153
THB 37.743343
TJS 10.879126
TMT 4.100002
TND 3.429399
TOP 2.735782
TRY 47.485321
TTD 7.888088
TWD 34.775259
TZS 2885.186362
UAH 48.407341
UGX 4154.052405
USD 1.168092
UYU 46.693594
UZS 14573.265893
VES 150.389174
VND 30622.107143
VUV 140.566074
WST 3.238415
XAF 657.548203
XAG 0.030554
XAU 0.000346
XCD 3.156825
XCG 2.096974
XDR 0.817779
XOF 657.548203
XPF 119.331742
YER 280.867361
ZAR 20.706048
ZMK 10514.225374
ZMW 26.790946
ZWL 376.125041
  • AEX

    10.3400

    894.3

    +1.17%

  • BEL20

    45.1700

    4702.21

    +0.97%

  • PX1

    93.1400

    7727.96

    +1.22%

  • ISEQ

    92.0000

    11450.12

    +0.81%

  • OSEBX

    -1.7900

    1622.72

    -0.11%

  • PSI20

    11.6100

    7752.5

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -66.2500

    3213.58

    -2.02%

  • N150

    28.6400

    3699.84

    +0.78%

Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire / Photo: CHAIDEER MAHYUDDIN - AFP

Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire

Des centaines d'enfants qui, alertés par les cloches, courent pour se réfugier vers des points hauts: à Aceh, à quelques semaines du 20e anniversaire du tsunami meurtrier de 2004, la population répète un exercice pour anticiper et éviter le pire en cas de nouvelle catastrophe.

Taille du texte:

"Grâce aux exercices, nous pouvons prévenir plutôt que guérir", explique Rizky Firmansyah, 34 ans, responsable local du village situé tout près de la capitale provinciale Banda Aceh où plus de 60.000 personnes ont trouvé la mort en décembre 2004.

Après avoir dévalé les deux étages d'escaliers, les écoliers suivent sur la route des marques au sol, sous les cris des volontaires qui les appellent à "évacuer" les lieux.

"C'est mieux comme ça, je pense, parce qu'il vaut mieux anticiper plutôt que de voir des choses dont nous ne voulons pas qu'elles se produisent", ajoute M. Firmansyah.

Les exercices consistent à simuler une répétition du séisme de magnitude 9,2 qui a frappé la côte ouest de l'île indonésienne de Sumatra le 26 décembre 2004, déclenchant des vagues géantes qui ont tué plus de 200.000 personnes dans 14 pays.

Sous l'égide de l'ONU, ces simulations ont réuni des centaines de scolaires et de volontaires qui ont rejoint au plus vite des refuges, dont l'un de quatre étages.

- "Une génération préparée" -

Organisés dans deux villages, sous les yeux de centaines d'observateurs, ces exercices se déroulaient dans le cadre d'un sommet sur le tsunami organisé par l'Unesco et réunissant de nombreux experts.

Vingt ans après la catastrophe, l'ONU a pour ambition de préparer d'ici à 2030 l'intégralité des communautés vivant sur le littoral au risque d'un nouveau tsunami.

"Nous devons nous assurer que la prochaine génération soit informée, préparée et résiliente", a expliqué à l'AFP Ardito Kodijat, responsable à l'Unesco et directeur du Centre d'information sur les tsunamis dans l'océan Indien, pour qui "garantir la préparation de la communauté nécessite des exercices réguliers".

Située sur la "ceinture de feu du Pacifique", l'Indonésie connaît une activité sismique et volcanique fréquente et est donc l'un des pays du globe les plus exposés aux risques naturels majeurs, dont les tsunamis.

Mais selon les experts de l'Unesco, le monde est aujourd'hui beaucoup plus à l'abri de la menace de tsunamis massifs grâce aux systèmes d'alerte précoce qui faisaient défaut en 2004.

Pour autant, l'agence onusienne recommande aux communautés vivant sur les côtes de rester vigilantes.

"Même si nous avons fait des progrès significatifs, la nature de ce risque nous oblige à rester vigilants", a ainsi indiqué Vidar Helgesen, secrétaire exécutif de la commission océanographique intergouvernementale de l'Unesco, aux délégués présents au sommet à Banda Aceh.

Sur les plus de 200.000 victimes du tsunami géant de 2004, nombreuses sont celles qui auraient perdu la vie autour du bassin de l'océan Indien en raison du manque d'alerte et de préparation.

Voilà pourquoi de tels exercices sont vitaux pour la population locale, même si les tsunamis sont rares.

"C'est extrêmement important pour cette communauté", témoigne Cutraa Rasmanidar, une étudiante et bénévole de 21 ans. "Car cela nous permet de réfléchir et de nous souvenir de ce qui s'est produit dans le passé".

H.Dolezal--TPP