The Prague Post - L'algorithme de Facebook ne modifie pas les croyances politiques des usagers

EUR -
AED 4.257727
AFN 78.490481
ALL 97.525448
AMD 436.914007
ANG 2.074892
AOA 1063.126686
ARS 1565.58152
AUD 1.793276
AWG 2.089733
AZN 1.975502
BAM 1.95631
BBD 2.304801
BDT 139.556416
BGN 1.95631
BHD 0.430312
BIF 3403.288047
BMD 1.159353
BND 1.482187
BOB 7.888058
BRL 6.421427
BSD 1.141598
BTN 99.839052
BWP 15.661087
BYN 3.735675
BYR 22723.309374
BZD 2.292998
CAD 1.599849
CDF 3350.5292
CHF 0.934026
CLF 0.028341
CLP 1111.810113
CNY 8.361023
CNH 8.339061
COP 4780.4474
CRC 576.750496
CUC 1.159353
CUP 30.722842
CVE 110.29378
CZK 24.579901
DJF 203.273042
DKK 7.466003
DOP 69.378103
DZD 150.855364
EGP 56.041623
ERN 17.390288
ETB 157.464388
FJD 2.62188
FKP 0.876893
GBP 0.874884
GEL 3.134728
GGP 0.876893
GHS 11.986128
GIP 0.876893
GMD 84.057522
GNF 9900.583438
GTQ 8.761286
GYD 238.822318
HKD 9.099932
HNL 29.997828
HRK 7.538579
HTG 149.438994
HUF 398.973825
IDR 18976.224064
ILS 3.95883
IMP 0.876893
INR 101.148295
IQD 1495.390204
IRR 48823.237383
ISK 143.099329
JEP 0.876893
JMD 183.10778
JOD 0.822027
JPY 170.877414
KES 147.478483
KGS 101.385823
KHR 4574.193581
KMF 495.6276
KPW 1043.394403
KRW 1610.375874
KWD 0.353916
KYD 0.951248
KZT 619.511654
LAK 24685.441368
LBP 102286.090322
LKR 343.939747
LRD 228.869721
LSL 20.910256
LTL 3.423267
LVL 0.701281
LYD 6.236627
MAD 10.453428
MDL 19.657129
MGA 5181.352011
MKD 61.576068
MMK 2432.86621
MNT 4163.740023
MOP 9.229208
MRU 45.533882
MUR 54.200169
MVR 17.858363
MWK 1979.416505
MXN 21.864118
MYR 4.959135
MZN 74.152624
NAD 20.910256
NGN 1778.424014
NIO 42.010962
NOK 11.870321
NPR 159.742683
NZD 1.965504
OMR 0.438915
PAB 1.141498
PEN 4.10087
PGK 4.808255
PHP 66.971202
PKR 323.903619
PLN 4.273752
PYG 8550.23108
QAR 4.150583
RON 5.078316
RSD 117.170574
RUB 91.723934
RWF 1648.930268
SAR 4.348721
SBD 9.581589
SCR 16.762074
SDG 696.195449
SEK 11.191938
SGD 1.495995
SHP 0.911069
SLE 26.6655
SLL 24311.047224
SOS 652.370228
SRD 42.710976
STD 23996.256421
STN 24.506395
SVC 9.988606
SYP 15073.891657
SZL 20.904455
THB 37.650017
TJS 10.77011
TMT 4.069327
TND 3.395686
TOP 2.715324
TRY 47.093483
TTD 7.737019
TWD 34.443248
TZS 2888.053603
UAH 47.718352
UGX 4092.067776
USD 1.159353
UYU 45.861967
UZS 14488.780673
VES 143.172338
VND 30398.22305
VUV 139.283039
WST 3.213541
XAF 656.128209
XAG 0.031319
XAU 0.000345
XCD 3.133209
XCG 2.057337
XDR 0.816013
XOF 656.128209
XPF 119.331742
YER 278.944377
ZAR 21.049356
ZMK 10435.56805
ZMW 26.111814
ZWL 373.311038
  • AEX

    -17.2300

    884.87

    -1.91%

  • BEL20

    -70.9400

    4565.37

    -1.53%

  • PX1

    -226.1700

    7546.16

    -2.91%

  • ISEQ

    -312.6300

    11097.34

    -2.74%

  • OSEBX

    -19.8300

    1605.43

    -1.22%

  • PSI20

    -84.8300

    7626.71

    -1.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.7500

    3221.76

    -2%

  • N150

    -54.9400

    3607.69

    -1.5%

L'algorithme de Facebook ne modifie pas les croyances politiques des usagers
L'algorithme de Facebook ne modifie pas les croyances politiques des usagers / Photo: JOSH EDELSON - AFP/Archives

L'algorithme de Facebook ne modifie pas les croyances politiques des usagers

Les bulles d'informations dans lesquelles nous maintiennent les algorithmes des réseaux sociaux renforcent-elles la polarisation politique, ou reflètent-elles simplement des divisions déjà existantes?

Taille du texte:

Un important projet de recherche conduit au moment de l'élection américaine de 2020 a conclu que, contrairement à ce qui est souvent avancé, l'algorithme de Facebook ne modelait pas les croyances politiques de ses utilisateurs.

Cette série d'études est le résultat d'une collaboration entre Meta -- la maison-mère de Facebook et Instagram -- et un groupe de chercheurs d'universités américaines. Ces derniers ont eu accès aux données internes de l'entreprise et ont eu la possibilité de réaliser des tests en changeant l'expérience en ligne des utilisateurs.

Au total, quatre études ont été publiées dans les journaux scientifiques Science et Nature.

L'algorithme "influence de façon très importante l'expérience des gens sur la plateforme", c'est-à-dire ce qu'ils y voient et leur temps d'utilisation, ont déclaré les responsables du projet, Talia Stroud de l'université du Texas à Austin, et Joshua Tucker, de l'université de New York.

Mais "changer l'algorithme, même pour quelques mois, a peu de chance de modifier les croyances politiques des gens", ont-ils ajouté. Ces croyances ont été mesurées via des questionnaires, remplis par les utilisateurs après avoir participé aux expériences, lesquelles ont modifié les contenus affichés sur leur page d'accueil.

Les chercheurs ont reconnu que la période de trois mois observée n'était peut-être pas suffisante pour détecter un effet, sachant que la polarisation politique aux Etats-Unis se renforce depuis plusieurs décennies.

Malgré tout, "ces résultats défient le discours habituel, qui rend les bulles d'informations des réseaux sociaux responsables des problèmes contemporains de la démocratie américaine", ont écrit les auteurs d'une des études.

- Pas de "baguette magique" -

L'algorithme de Facebook, qui utilise l'apprentissage automatique pour mettre en avant tel ou tel contenu en fonction des intérêts des utilisateurs, a été accusé de renforcer leur isolement dans une bulle idéologique, ainsi que la désinformation.

Pour la première étude, environ 40.000 volontaires ont été recrutés via des invitations sur leur page Facebook et Instagram. Un groupe a conservé l'algorithme tel quel, et l'autre est passé à un affichage des publications par ordre chronologique (les plus récentes en haut).

Cet ordre chronologique était utilisé par Facebook à ses débuts, et certains observateurs estiment que repasser à cette méthode pourrait réduire l'impact néfaste des réseaux sociaux.

L'étude a montré que le groupe passé au fil chronologique passait moitié moins de temps sur Facebook et Instagram que le groupe ayant conservé l'algorithme intact.

Avec l'ordre chronologique, les utilisateurs voyaient également davantage de contenus d'amis aux opinions plus modérées, ou de groupes et de pages ayant une audience aux opinions diverses.

Mais cet ordre chronologique a également eu pour effet d'augmenter la quantité de contenus politiques et non fiables visionnés.

Malgré tous ces changements, les chercheurs n'ont pas observé de modifications des croyances politiques chez ces utilisateurs.

"Cela suggère que le fil chronologique n'est pas une baguette magique contre le problème de la polarisation politique", a conclu la co-autrice Jennifer Pan, de l'université Stanford.

- Meta salue les résultats -

Une deuxième étude a analysé l'impact des contenus repartagés, qui constituent plus d'un quart de ce que voient les utilisateurs de Facebook.

Supprimer ces partages de publications par des amis pourrait être un moyen de contrôler les contenus viraux, selon certains. C'est donc ce qui a été expérimenté pour un groupe d'utilisateurs.

En conséquence, ceux-ci ont vu la proportion de contenus politiques baisser sur leur page d'accueil, mais encore une fois, cela n'a pas eu d'impact sur leurs croyances politiques.

Une troisième étude a elle analysé l'effet des contenus issus de pages, groupes, ou utilisateurs ayant des opinions similaires, qui constituent la majorité de ce que les utilisateurs adultes américains voient sur Facebook.

Dans une expérience impliquant plus de 23.000 usagers, supprimer ce type de contenu n'a de nouveau pas eu d'impact sur l'extrémisme idéologique ou la croyance dans des affirmations erronées.

Toutefois, une quatrième étude a confirmé un effet de "ségrégation idéologique" sur Facebook. Les utilisateurs conservateurs avaient davantage tendance à être enfermés dans une bulle idéologique que les personnes de gauche, ont relevé les chercheurs.

De plus, 97% des publications qualifiées de fausses par un programme de vérification d'informations -- dont l'AFP fait partie -- étaient davantage vues par des conservateurs que des progressistes.

Dans un communiqué, Meta a salué ces résultats.

Ils "s'ajoutent aux éléments de recherches qui s'accumulent montrant qu'il n'y a pas de preuve que les réseaux sociaux sont la cause d'une polarisation dommageable, ou ont des conséquences importantes sur des comportements ou croyances politiques", a déclaré Nick Clegg, le responsable des affaires internationales de Meta.

A.Novak--TPP