The Prague Post - A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

EUR -
AED 4.164672
AFN 79.381312
ALL 98.078734
AMD 435.238144
ANG 2.029275
AOA 1040.326447
ARS 1298.935714
AUD 1.75863
AWG 2.040978
AZN 1.920795
BAM 1.957771
BBD 2.291707
BDT 138.249172
BGN 1.956838
BHD 0.427495
BIF 3377.459584
BMD 1.133876
BND 1.462999
BOB 7.842895
BRL 6.401299
BSD 1.135043
BTN 97.027676
BWP 15.235337
BYN 3.714589
BYR 22223.978366
BZD 2.279925
CAD 1.570215
CDF 3248.555719
CHF 0.934978
CLF 0.027884
CLP 1070.041138
CNY 8.166744
CNH 8.166744
COP 4731.382945
CRC 575.38684
CUC 1.133876
CUP 30.047726
CVE 110.376113
CZK 24.896529
DJF 202.123473
DKK 7.460028
DOP 66.90824
DZD 150.117356
EGP 56.532357
ERN 17.008147
ETB 152.827722
FJD 2.564795
FKP 0.847921
GBP 0.844387
GEL 3.106318
GGP 0.847921
GHS 13.506597
GIP 0.847921
GMD 81.639318
GNF 9832.071143
GTQ 8.712771
GYD 238.15975
HKD 8.87298
HNL 29.544872
HRK 7.538693
HTG 148.582195
HUF 402.97175
IDR 18506.564434
ILS 4.028414
IMP 0.847921
INR 97.141633
IQD 1486.916515
IRR 47764.545411
ISK 144.410433
JEP 0.847921
JMD 180.422423
JOD 0.803929
JPY 162.328067
KES 146.984412
KGS 99.157293
KHR 4543.614023
KMF 492.670781
KPW 1020.502863
KRW 1564.024224
KWD 0.347839
KYD 0.945865
KZT 578.70022
LAK 24541.029541
LBP 101700.024454
LKR 340.056826
LRD 227.008524
LSL 20.279783
LTL 3.348043
LVL 0.685871
LYD 6.221263
MAD 10.467838
MDL 19.631022
MGA 5082.116049
MKD 61.591571
MMK 2380.514185
MNT 4060.019645
MOP 9.152735
MRU 44.983077
MUR 51.568709
MVR 17.529784
MWK 1968.181323
MXN 21.93658
MYR 4.833146
MZN 72.466135
NAD 20.279783
NGN 1807.354001
NIO 41.772789
NOK 11.512905
NPR 155.245651
NZD 1.913167
OMR 0.436509
PAB 1.135043
PEN 4.184512
PGK 4.652766
PHP 63.07471
PKR 319.936573
PLN 4.242355
PYG 9066.126661
QAR 4.138166
RON 5.072393
RSD 117.389726
RUB 90.684115
RWF 1625.94397
SAR 4.253006
SBD 9.468738
SCR 16.120342
SDG 680.899999
SEK 10.843561
SGD 1.46138
SHP 0.891049
SLE 25.761608
SLL 23776.822403
SOS 648.655847
SRD 41.556275
STD 23468.953171
SVC 9.93213
SYP 14743.20864
SZL 20.285421
THB 37.021296
TJS 11.66244
TMT 3.974237
TND 3.396319
TOP 2.655655
TRY 44.000988
TTD 7.710864
TWD 33.989644
TZS 3061.466116
UAH 47.030645
UGX 4145.17285
USD 1.133876
UYU 47.277593
UZS 14633.925227
VES 107.544241
VND 29453.574594
VUV 137.544465
WST 3.140941
XAF 656.620901
XAG 0.033747
XAU 0.00034
XCD 3.064358
XDR 0.816622
XOF 656.618002
XPF 119.331742
YER 276.496019
ZAR 20.348479
ZMK 10206.245539
ZMW 30.873488
ZWL 365.107753
  • AEX

    -5.7900

    927.51

    -0.62%

  • BEL20

    -27.1400

    4496.37

    -0.6%

  • PX1

    -43.5100

    7866.98

    -0.55%

  • ISEQ

    -52.4400

    11347.27

    -0.46%

  • OSEBX

    -15.5400

    1553.68

    -0.99%

  • PSI20

    -33.8400

    7323.75

    -0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    35.2300

    2684.23

    +1.33%

  • N150

    -25.0600

    3554.38

    -0.7%

A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

A Cannes, du cinéma iranien de combat et des figures populaires françaises

Cannes attend un autre réalisateur dans le viseur de la censure iranienne: après Jafar Panahi, Saeed Roustaee est attendu jeudi au festival, qui honore pour la première fois Cédric Klapisch et Pierre Richard, figures du cinéma populaire français.

Taille du texte:

Les échos du 7-Octobre et de la guerre à Gaza se feront par ailleurs entendre sur la Croisette avec la projection hors compétition de "Yes" de Nadav Lapid, féroce critique de la politique israélienne.

Le retour à Cannes de Saeed Roustaee trois ans après "Leïla et ses frères" est lourd de symboles.

La projection du film sur la Croisette lui avait valu en Iran une condamnation en 2023 à six mois de prison pour avoir "contribué à la propagande de l'opposition contre le système islamique". Le Festival de Cannes avait dénoncé "une grave atteinte à la liberté d'expression".

Avec "Woman and Child", drame familial sur une infirmière veuve aux prises avec son fils rebelle, Roustaee promet de mettre à nouveau au jour les maux de l'Iran, déjà disséqués cette semaine à Cannes par "Un Simple accident" du dissident Jafar Panahi, prétendant sérieux à la Palme d'or.

"Comment peut-on mettre un artiste en prison et ne pas comprendre ce que cela signifie?", s'est-il interrogé mercredi lors d'une conférence de presse.

Lors de sa venue à Cannes en 2022, Saeed Roustaee s'était lui aussi ému du chemin de croix imposé aux cinéastes iraniens. "Vous pouvez très facilement être arrêtés si vous ne respectez pas ces lignes rouges", avait-il alors déclaré à l'AFP.

- Fresque radicale -

Autre pays sous tension, Israël fait irruption dans la programmation cannoise avec le nouveau film de Nadav Lapid, Ours d'or à Berlin en 2019, sélectionné à La Quinzaine des cinéastes.

Fresque radicale, "Yes" décrit la déliquescence morale d'un artiste qui accepte, après le 7-Octobre, de réécrire l'hymne national israélien pour en faire un chant de guerre antipalestinien.

"Je pense qu'il y a (en Israël) une forme d'unanimité par rapport à la supériorité de la vie des Israéliens à l'égard de la vie des Palestiniens", déplore le cinéaste dans un entretien à l'AFP.

Pour compléter le panorama géopolitique, le cinéaste indépendant Bi Gan entre en lice dans la course à la Palme avec "Résurrection", saga de 2H30 mêlant histoire de la Chine et science-fiction dans un futur post-apocalyptique.

Jeune prodige du 7e art, le cinéaste de 35 ans avait déjà par le passé réussi à franchir une censure de Pékin peu accommodante avec le cinéma d'auteur et les films indépendants.

- Klapisch honoré -

Temple du 7e art, Cannes va également faire une place jeudi à deux tenants du cinéma populaire français.

A 90 ans, Pierre Richard, connu pour ses duos comiques avec Gérard Depardieu ("La Chèvre", "Les Compères") a droit à son premier hommage cannois avec la projection de "L'Homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme" (en salles le 24 septembre).

Ce film, qu'il réalise et dans lequel il joue, narre la rencontre entre un jeune homme qui souffre d'autisme et un vieil ermite qui vit dans une cabane.

Cinéaste intergénérationnel, du "Péril jeune" à "L'Auberge espagnole", Cédric Klapisch débarque lui aussi sur la Croisette, pour la première fois avec un film sélectionné, "La Venue de l'avenir", présenté hors compétition. Le film sort en même temps dans les salles françaises.

Cette sélection officielle, "ça arrive tard, donc il y a quand même un plaisir encore plus grand, parce que j'ai attendu longtemps !", a savouré Cédric Klapisch lors d'une interview à l'AFP. "Ça va être plaisant. Je n'ai pas eu le droit pendant longtemps, je vais kiffer, je crois !"

E.Cerny--TPP